Une baronne à Nommay
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Une baronne à Nommay
Depuis plusieurs semaines la vie de la nouvelle baronne était quasi parfaite.
Bien que Noa ai dû s'absenter peu après le mariage pour répondre à la levée de BAN comtoise au nom de sa suzeraine, leurs retrouvailles avaient été des plus succulentes pour la brunette, tout comme le voyage au Mont Saint Michel pour les noces du vieux baron de Forbach.
La seule ombre au tableau était l'absence d'Elfry, malade et loin en Provence.
Idril supportait de plus en plus mal de ne pas voir Elfry dans leur demeure d'Epinal, partir chasser les dragons ou s'amuser a faire une tournée de farine dans le moulin familial de l'autre côté de la rue.
Noa avait beau tout faire pour la rassurer, la Fiole s'inquiétait de plus en plus, paniquant parfois quand Philomène lui apportait son courrier qu'une lettre arrive de Provence et contienne l'annonce fatale.
Elle n'avait rien dit à son époux mais la nuit, quand elle entendait un cavalier passer dans la rue, elle en était arrivé à tendre l'oreille pour savoir si il allait s'arrêter ou non.
Il était tant qu'elle se reprenne... n'avait-elle pas éclaté en pleurs en pleine taverne devant la Duchesse de Lorraine, au point que cette dernière sautille sur place persuadée que la baronne était enceinte...
C'est donc décidée à se reprendre que la rondouillarde brunette avait fait ses malles, préparer la vielle charrette, fait atteler Brutus, laisser un mot à son mari, interdit à sa gouvernante de l'accompagner et pris seule - avec une petite garde aux couleurs de sa Seigneurie quand même hein - la route vers Nommay où il n'y avait que très peu de souvenir de la petite diablotine Elfry.
Les quelques jours de voyages ne permirent pas à Idril de se reposer comme elle l'aurait espérer, tant elle s'attendait à voir sa jeune soeur apparaitre quand la porte de l'auberge où elle était descendue s'ouvrait.
L'arrivée sur les terres de Nommay furent un soulagement pour la baronne qui fit tout aérer en grand - oui, en plein mois d'octobre - et passa la première journée sur ses terres à s'épuiser en en faisant le tour pour saluer ses gens et prendre des nouvelles de chacun.
Le soir venu, bien au chaud dans son lit, elle s'endormit très vite. Elle ne se rendit pas compte que durant son sommeil elle pleura, mais son envie récurrente de pommes allait rester jusqu'à son réveil... voir après.
Bien que Noa ai dû s'absenter peu après le mariage pour répondre à la levée de BAN comtoise au nom de sa suzeraine, leurs retrouvailles avaient été des plus succulentes pour la brunette, tout comme le voyage au Mont Saint Michel pour les noces du vieux baron de Forbach.
La seule ombre au tableau était l'absence d'Elfry, malade et loin en Provence.
Idril supportait de plus en plus mal de ne pas voir Elfry dans leur demeure d'Epinal, partir chasser les dragons ou s'amuser a faire une tournée de farine dans le moulin familial de l'autre côté de la rue.
Noa avait beau tout faire pour la rassurer, la Fiole s'inquiétait de plus en plus, paniquant parfois quand Philomène lui apportait son courrier qu'une lettre arrive de Provence et contienne l'annonce fatale.
Elle n'avait rien dit à son époux mais la nuit, quand elle entendait un cavalier passer dans la rue, elle en était arrivé à tendre l'oreille pour savoir si il allait s'arrêter ou non.
Il était tant qu'elle se reprenne... n'avait-elle pas éclaté en pleurs en pleine taverne devant la Duchesse de Lorraine, au point que cette dernière sautille sur place persuadée que la baronne était enceinte...
C'est donc décidée à se reprendre que la rondouillarde brunette avait fait ses malles, préparer la vielle charrette, fait atteler Brutus, laisser un mot à son mari, interdit à sa gouvernante de l'accompagner et pris seule - avec une petite garde aux couleurs de sa Seigneurie quand même hein - la route vers Nommay où il n'y avait que très peu de souvenir de la petite diablotine Elfry.
Les quelques jours de voyages ne permirent pas à Idril de se reposer comme elle l'aurait espérer, tant elle s'attendait à voir sa jeune soeur apparaitre quand la porte de l'auberge où elle était descendue s'ouvrait.
L'arrivée sur les terres de Nommay furent un soulagement pour la baronne qui fit tout aérer en grand - oui, en plein mois d'octobre - et passa la première journée sur ses terres à s'épuiser en en faisant le tour pour saluer ses gens et prendre des nouvelles de chacun.
Le soir venu, bien au chaud dans son lit, elle s'endormit très vite. Elle ne se rendit pas compte que durant son sommeil elle pleura, mais son envie récurrente de pommes allait rester jusqu'à son réveil... voir après.
Idril- Vassale du Comte
- Messages : 61
Date d'inscription : 18/01/2011
Re: Une baronne à Nommay
Cela faisait deux jours que la baronne était arrivé à Nommay.
Deux jours qu'elle faisait aérait en grand la bâtisse.
Deux jours qu'elle parcourait - à pieds parce que c'est bien plus épuisant- son domaine
Deux jours qu'elle faisait allumer les cheminées dans toutes les pièces pour qu'il fasse bon partout où qu'elle soit dans la maison.
Deux jours que la baronne renvoyait aux cuisines tous plats ne contenant pas de pommes.
Deux jours que la baronne répondait, souriante -trop peut-être - "je vais très bien, merci" quand ses gens, poliment, s'enquéraient de sa santé.
Deux jours que les valets et dames de chambre de Nommay se demandaient pourquoi ils n'étaient pas chaudement vêtus comme ceux travaillant dehors.
Deux jours que le palefrenier préparait Brutus, le Cob Irlandais de la baronne et envoyait un de ses fils suivre la Dame de Nommay avec le cheval.
Deux jours qu'une poignée de ses gens s'échinait à fendre assez de bois pour alimenter toutes les cheminées de la demeure en se demandant si ils ne devraient pas bientôt aller abattre quelques arbres pour avoir du bois un peu sec pour l'hiver qui approchait.
Deux jours que dans les cuisines ça rivalisait d'imagination pour mettre des pommes dans tous les plats.
Deux jours que tous les habitants de Nommays s'inquiétaient de la santé de la Dame.
En ce deuxième jours, seule dans sa chambre, à la lueur de sa bougie, la fenêtre encore entre-ouverte malgré la nuit et la fraicheur, Idril écrivit à son cher et tendre époux que tout allait bien pour elle, que son séjour ici lui faisait du bien, et que non, définitivement non, la Duchesse - Cassandre-Louna de son petit nom - n'avait pas eu raison de sauter partout autour de sa chaise en poussant des petits cris - en taverne je précise - qu'elle n'avait toujours aucun des signes décrit par toutes parturientes, qu'elle n'avait qu'un excès d'inquiétude pour sa soeur.
Elle omis - volontairement ou non - de lui dire que son envie de pomme était de pire en pire. De toute façon cela n'aurait fait que l'inquiéter inutilement.
Une fois la lettre finit, et cacheté, la brunette alla se coucher... non sans avoir au préalable mangé les deux succulentes tartelettes à la pommes qu'elle avait demandé un peu plus tôt dans la soirée.
Deux jours qu'elle faisait aérait en grand la bâtisse.
Deux jours qu'elle parcourait - à pieds parce que c'est bien plus épuisant- son domaine
Deux jours qu'elle faisait allumer les cheminées dans toutes les pièces pour qu'il fasse bon partout où qu'elle soit dans la maison.
Deux jours que la baronne renvoyait aux cuisines tous plats ne contenant pas de pommes.
Deux jours que la baronne répondait, souriante -trop peut-être - "je vais très bien, merci" quand ses gens, poliment, s'enquéraient de sa santé.
Deux jours que les valets et dames de chambre de Nommay se demandaient pourquoi ils n'étaient pas chaudement vêtus comme ceux travaillant dehors.
Deux jours que le palefrenier préparait Brutus, le Cob Irlandais de la baronne et envoyait un de ses fils suivre la Dame de Nommay avec le cheval.
Deux jours qu'une poignée de ses gens s'échinait à fendre assez de bois pour alimenter toutes les cheminées de la demeure en se demandant si ils ne devraient pas bientôt aller abattre quelques arbres pour avoir du bois un peu sec pour l'hiver qui approchait.
Deux jours que dans les cuisines ça rivalisait d'imagination pour mettre des pommes dans tous les plats.
Deux jours que tous les habitants de Nommays s'inquiétaient de la santé de la Dame.
En ce deuxième jours, seule dans sa chambre, à la lueur de sa bougie, la fenêtre encore entre-ouverte malgré la nuit et la fraicheur, Idril écrivit à son cher et tendre époux que tout allait bien pour elle, que son séjour ici lui faisait du bien, et que non, définitivement non, la Duchesse - Cassandre-Louna de son petit nom - n'avait pas eu raison de sauter partout autour de sa chaise en poussant des petits cris - en taverne je précise - qu'elle n'avait toujours aucun des signes décrit par toutes parturientes, qu'elle n'avait qu'un excès d'inquiétude pour sa soeur.
Elle omis - volontairement ou non - de lui dire que son envie de pomme était de pire en pire. De toute façon cela n'aurait fait que l'inquiéter inutilement.
Une fois la lettre finit, et cacheté, la brunette alla se coucher... non sans avoir au préalable mangé les deux succulentes tartelettes à la pommes qu'elle avait demandé un peu plus tôt dans la soirée.
- Spoiler:
HRP : copie de la lettre pour ne pas la perdreMon XXXXX
Cela fait deux jours que je suis installé à Nommay pour me changer les idées.
Tout va bien pour moi, ce séjour impromptue me fait grand bien.
Je suis de plus en plus certaine de Cassandre-Louna se trompe, je n'ai toujours aucuns des signes décrits par toutes parturientes, je suis sûre de n'avoir fait qu'accumuler mon inquiétude pour Elfry. Elle n'avait aucune de sauter partout autour de sa chaise en poussant des petits cris.
Mes gens s'occupent bien de moi, tu peux sans inquiétude te concentrer sur ton travail, Sieur le Président.
Amoureusement
Ta XXXXX
Han les curieux!!
Vous ne pensiez quand même pas que j'allais laisser les doux surnoms des Valfrey Ebréchée Tsss!!!!
Idril- Vassale du Comte
- Messages : 61
Date d'inscription : 18/01/2011
Re: Une baronne à Nommay
La routine s'était installer pour Idril.
Elle était installé dans un des salon pour une petite collation - à base de pommes bien entendu - , fenêtre ouverte sur le parc et macaron aux pomme en main, elle soupira.
Il y avait quelque chose qui clochait, un truc qui n'allait pas, et la baronne avait beau réfléchir, pas moyen de trouver.
Les yeux dans le vague, elle se demanda si le coursier - un jeune paysan du coin qu'elle avait payé pour qu'il se rende au plus vite à Epinal - avait donné la missive à son époux et si celui-ci lui répondrait.
Se levant, elle alla jusqu'à la fenêtre - une porte-fenêtre donnant sur une terrasse elle-même donnant sur le parc - soupira, avala la dernière bouchée de son macaron, se retourna... et poussa un petit cri.
Elle venait de trouver ce qui n'allait pas!!
Faisant appeler les laquais et autres domestiques, elle ordonna à un groupe de décrocher et ranger au plus vite tous les tableaux et toutes les tapisseries de tout le château. A un second groupe ordre fût donner de retirer tous les canapés, méridiennes, coussins, couvres-lits etc que la demeure pouvait contenir.
Une fois les ordres premier donner, elle se rendit aux écuries - non pas pour en refaire la déco... quoique - pour que le palefrenier et son équipe attèles les chevaux pour emmener les meubles, tableaux, couvre-lit etc dans une des dépendances le temps que tout soit stocké au grenier.
Manque de chance, elle ne trouva pas le palefrenier, mais apprit que la femme de celui-ci venait de mettre au monde son sixième enfant et que l'homme avait prit sa journée, avec son accord qu'elle lui avait donné le matin même... entre son verre de lait et ses madeleines au pommes - la collation de milieu de matinée quoi. N'ayant pas souvenir de cela, la baronne ne fût point, comme on aurait pu le penser, mécontente de devoir compter avec une personne en moins pour ce qu'elle avait en tête, mais au contraire des plus ravie pour les nouveaux parents, et décréta qu'elle allait sur le champs faire une broderie pour ce chérubin.
Retournant au chaud -tout est relatif vu que c'est toujours en pleine aération - elle ordonna à un valet d'aller chercher qui de droit pour redécorer le château de Nommay aux couleurs de l'automne au plus vite pendant qu'elle allait broder un adorable petit bavoir pour l'enfant du palefrenier.
Une idée de broderie ? mais bien sûre voyons : des pommes !
Elle était installé dans un des salon pour une petite collation - à base de pommes bien entendu - , fenêtre ouverte sur le parc et macaron aux pomme en main, elle soupira.
Il y avait quelque chose qui clochait, un truc qui n'allait pas, et la baronne avait beau réfléchir, pas moyen de trouver.
Les yeux dans le vague, elle se demanda si le coursier - un jeune paysan du coin qu'elle avait payé pour qu'il se rende au plus vite à Epinal - avait donné la missive à son époux et si celui-ci lui répondrait.
Se levant, elle alla jusqu'à la fenêtre - une porte-fenêtre donnant sur une terrasse elle-même donnant sur le parc - soupira, avala la dernière bouchée de son macaron, se retourna... et poussa un petit cri.
Elle venait de trouver ce qui n'allait pas!!
Faisant appeler les laquais et autres domestiques, elle ordonna à un groupe de décrocher et ranger au plus vite tous les tableaux et toutes les tapisseries de tout le château. A un second groupe ordre fût donner de retirer tous les canapés, méridiennes, coussins, couvres-lits etc que la demeure pouvait contenir.
Une fois les ordres premier donner, elle se rendit aux écuries - non pas pour en refaire la déco... quoique - pour que le palefrenier et son équipe attèles les chevaux pour emmener les meubles, tableaux, couvre-lit etc dans une des dépendances le temps que tout soit stocké au grenier.
Manque de chance, elle ne trouva pas le palefrenier, mais apprit que la femme de celui-ci venait de mettre au monde son sixième enfant et que l'homme avait prit sa journée, avec son accord qu'elle lui avait donné le matin même... entre son verre de lait et ses madeleines au pommes - la collation de milieu de matinée quoi. N'ayant pas souvenir de cela, la baronne ne fût point, comme on aurait pu le penser, mécontente de devoir compter avec une personne en moins pour ce qu'elle avait en tête, mais au contraire des plus ravie pour les nouveaux parents, et décréta qu'elle allait sur le champs faire une broderie pour ce chérubin.
Retournant au chaud -tout est relatif vu que c'est toujours en pleine aération - elle ordonna à un valet d'aller chercher qui de droit pour redécorer le château de Nommay aux couleurs de l'automne au plus vite pendant qu'elle allait broder un adorable petit bavoir pour l'enfant du palefrenier.
Une idée de broderie ? mais bien sûre voyons : des pommes !
Idril- Vassale du Comte
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