Une vie dans la vie
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Bureaux de l'ADN - Comté de Sochaux - Siège du Parti CaPri :: Seigneuries Vassales de la Vicomté de Chemin :: Saint-Aubin : Chez Thomas von Dumb
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Une vie dans la vie
Lorsque Leif l'avait prié de rédiger un courrier en son nom et de l'envoyer, il ignorait tout de ce dont il était question. "Affaire purement familiale", lui avait-il simplement dit. Thomas s'empressa donc de se débarrasser de cette menue besogne au plus vite. Il ouvrit un tiroir de son bureau, en sortir un papier à en-tête, trempa sa plume dans l’encrier et se mit à rédiger, sans savoir ce dont il était réellement question :
Soudainement, il s'arrêta, en rendant compte qu'il n'y était pas du tout, et que ni le papier ni la langue n’étaient corrects. Il est des habitudes que l'on est forcé de vite prendre, et tant l'anglais que les documents officiers en étaient. Chiffonnant le papier sur lequel figuraient ces quelques mots, il en fait qu'un boulette qu'il envoya dans la corbeille. Ou plutôt à côté, comme toujours. Il se leva donc afin d'aller l'y placer, se rassit à son bureau, pris un document ans un autre tiroir, muni d'autre autre en-tête, et reprit de plus belle :
Le rendez-vous avait donc été fixé. Mais quelques jours auparavant, Leif lavait informé qu'en raison de ses obligations impériales, il ne pourrait pas honorer celui-ci. Aussi, afin de ne point annuler la rencontre, c'est à lui qu'il avait été demandé d'aller à la rencontre de la Vicomtesse.
Il avait toujours été dans la nature de son cousin de faire appel à lui lorsqu'il y avait une tâche quelconque à accomplir. Celui-ci était en effet un homme très pris, et Thomas avait toujours été disponible pour l'aider à traiter les affaires familiales. Et si désormais lui-même se voyait obliger de planifier ses tâche afin de tenter de tout faire dans l'espace des quelques trop courtes heures que compte une journée, il n'avait pas pour autant rechigné à retourner à Sochaux, afin de le décharger d'une besogne supplémentaire.
Cependant, lorsque Leif lui eut exposé exactement de ce dont retournait, Thomas ne put s'empêcher de trouver quelque peu étrange le choix de faire appel à lui. Vu la teneur de ce qui était en cause, remplacer Leif à ce rendez-vous serait relativement délicat, et le placerait dans une position relativement étrange. Mais bon, il n'était plus à cela près, et ne pensait pas que celle qu'il devrait rencontrer s'en offusquerait réellement. Ou du moins l'espérait-il, faut de quoi la suite des évènements s'avèrerait probablement être relativement compromise...
From Us, Thomas von Dumb, Imperial Minister of
Soudainement, il s'arrêta, en rendant compte qu'il n'y était pas du tout, et que ni le papier ni la langue n’étaient corrects. Il est des habitudes que l'on est forcé de vite prendre, et tant l'anglais que les documents officiers en étaient. Chiffonnant le papier sur lequel figuraient ces quelques mots, il en fait qu'un boulette qu'il envoya dans la corbeille. Ou plutôt à côté, comme toujours. Il se leva donc afin d'aller l'y placer, se rassit à son bureau, pris un document ans un autre tiroir, muni d'autre autre en-tête, et reprit de plus belle :
Famille von Dumb
Ad gloriam Sochaux
De Nous, Thomas von Dumb, Burgrave of Büren, Seigneur de Mouthe et de Saint-Aubin,
Au nom de Sa Grandeur Leif von Dumb, Comte-Princier de Paderborn, Duc de Sarano, Comte de Sochaux, Vicomte de Chemin Vicomte de Rochefort sur Nenon, Vicomte de Valentigney
À vous, Enora de Réaumont Kado'ch, Vicomtesse de Delle,
Salutations.
Monseigneur,
Nous prenons la plume en ce jour, au nom de Sa Grandeur Leif von Dumb. En effet, Sa Grandeur vous a déjà entretenu d'un important projet familial, et souhaiterait en établir les derniers termes et conclure définitivement celui-ci.
À cette fin, vous êtes par la présente cordialement invitée en le château de Sochaux, afin d'y rencontrer Sa Grandeur.
Il nous serait fort agréable s'il vous était loisible de répondre à la présente invitation par retour de courrier et, le cas échéant, de nous informer de la date qui vous conviendrait le mieux pour ledit rendez-vous. Si vous le désirez, eu égard au trajet à effectuer pour vous rendre à Sochaux, qui peut s'avérer relativement éprouvant, des appartements privés ainsi que le personnel ad hoc seront mis à votre disposition en le château de Sochaux.
En vous remerciant,
Je vous prie de croire, Monseigneur, en l'expression de mes sentiments distingués,
Thomas von Dumb,
Le rendez-vous avait donc été fixé. Mais quelques jours auparavant, Leif lavait informé qu'en raison de ses obligations impériales, il ne pourrait pas honorer celui-ci. Aussi, afin de ne point annuler la rencontre, c'est à lui qu'il avait été demandé d'aller à la rencontre de la Vicomtesse.
Il avait toujours été dans la nature de son cousin de faire appel à lui lorsqu'il y avait une tâche quelconque à accomplir. Celui-ci était en effet un homme très pris, et Thomas avait toujours été disponible pour l'aider à traiter les affaires familiales. Et si désormais lui-même se voyait obliger de planifier ses tâche afin de tenter de tout faire dans l'espace des quelques trop courtes heures que compte une journée, il n'avait pas pour autant rechigné à retourner à Sochaux, afin de le décharger d'une besogne supplémentaire.
Cependant, lorsque Leif lui eut exposé exactement de ce dont retournait, Thomas ne put s'empêcher de trouver quelque peu étrange le choix de faire appel à lui. Vu la teneur de ce qui était en cause, remplacer Leif à ce rendez-vous serait relativement délicat, et le placerait dans une position relativement étrange. Mais bon, il n'était plus à cela près, et ne pensait pas que celle qu'il devrait rencontrer s'en offusquerait réellement. Ou du moins l'espérait-il, faut de quoi la suite des évènements s'avèrerait probablement être relativement compromise...
Thomas von Dumb- Cousin du Comte
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Date d'inscription : 09/08/2012
Re: Une vie dans la vie
Il était parti de Strasbourg de bonne heure, pour éviter d’avoir à passer la nuit en chemin. Le château de Sochaux était en effet nettement préférable, une fois la nuit venue, afin de se reposer du trajet. Il avait donc pris la route, avec son escorte habituelle, mais qu’il avait voulu, comme toujours, relativement discrète, et ce d’autant plus lors de ses déplacements personnels.
Les routes menant au château de Sochaux, il les avait déjà tant parcourues par le passé qu’il les connaissait presque par cœur. Venant du nord, du sud… où que l’on soit, au loin, le castel dominait la région. Tel un phare en haute mer, il guidait les voyageurs qui s’aventuraient dans son ombre. Le revoir était toujours une réjouissance, et d’autant plus lorsqu’il s’y rendait.
Thomas était arrivé peu avant la nuit. Comme de coutume, le domaine était très agité, chacun parmi le personnel s’afférant à la bonne gestion des affaires lui incombant. Son arrivée était annoncée, aussi était-il attendu aux portes du château. Son cheval fut conduit aux écuries, sa garde gagna les quartiers réservés, et lui s’en fut directement dans ses appartements. Un repas, une nuit de sommeil réparateur, et l’aube arriverait déjà…
Attendant qu’arrive celle qu’il devait rencontrer, comme à son habitude, Thomas travaillait. Il était plongé dans quels qu’impériaux documents lorsqu’il fut prévenu de son arrivée. Aussitôt, il envoya qui de droit pour la recevoir, avant de gagner son salon de réception.
Les routes menant au château de Sochaux, il les avait déjà tant parcourues par le passé qu’il les connaissait presque par cœur. Venant du nord, du sud… où que l’on soit, au loin, le castel dominait la région. Tel un phare en haute mer, il guidait les voyageurs qui s’aventuraient dans son ombre. Le revoir était toujours une réjouissance, et d’autant plus lorsqu’il s’y rendait.
Thomas était arrivé peu avant la nuit. Comme de coutume, le domaine était très agité, chacun parmi le personnel s’afférant à la bonne gestion des affaires lui incombant. Son arrivée était annoncée, aussi était-il attendu aux portes du château. Son cheval fut conduit aux écuries, sa garde gagna les quartiers réservés, et lui s’en fut directement dans ses appartements. Un repas, une nuit de sommeil réparateur, et l’aube arriverait déjà…
Attendant qu’arrive celle qu’il devait rencontrer, comme à son habitude, Thomas travaillait. Il était plongé dans quels qu’impériaux documents lorsqu’il fut prévenu de son arrivée. Aussitôt, il envoya qui de droit pour la recevoir, avant de gagner son salon de réception.
Thomas von Dumb- Cousin du Comte
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Date d'inscription : 09/08/2012
Re: Une vie dans la vie
Conduite par le majordome jusqu'à un salon de réception, Enora observa d'un regard curieux les divers œuvres d'art sur les murs, le long du chemin. Ce dernier l'annonça avant qu'elle puisse mettre un pied à l'intérieur du salon et elle offrit un sourire à la personne qui était présente.
- Leif a grandi tout à coup ? Dit-elle sur un ton taquin. Enora s'étant fait planté là par son petit bout de nain, mais accueilli tout de même, elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à la personne qui était là pour elle. Elle poursuivit son entrée dans le salon et en profita pour s'approcher de l'homme, Thomas, gardant tout de même une distance entre eux. Elle n'avait pas encore eut la chance de vraiment le connaître, en dehors qu'il travaillait trop aux divers fonctions qu'il pouvait bien avoir. Après quelques instants, elle en profita pour détacher sa cape et la glisser contre le dossier d'un fauteuil avant de s'y assoir. Son regard bleuté se posa sur Thomas, tout en croisant l'une jambe pardessus l'autre afin de trouver un peu plus de confort et d'aisance.
- J'ose croire que nous pouvons sauter les présentations.
Est-ce que Leif vous a mentionné de quel sujet nous devions discuter ?
- Leif a grandi tout à coup ? Dit-elle sur un ton taquin. Enora s'étant fait planté là par son petit bout de nain, mais accueilli tout de même, elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à la personne qui était là pour elle. Elle poursuivit son entrée dans le salon et en profita pour s'approcher de l'homme, Thomas, gardant tout de même une distance entre eux. Elle n'avait pas encore eut la chance de vraiment le connaître, en dehors qu'il travaillait trop aux divers fonctions qu'il pouvait bien avoir. Après quelques instants, elle en profita pour détacher sa cape et la glisser contre le dossier d'un fauteuil avant de s'y assoir. Son regard bleuté se posa sur Thomas, tout en croisant l'une jambe pardessus l'autre afin de trouver un peu plus de confort et d'aisance.
- J'ose croire que nous pouvons sauter les présentations.
Est-ce que Leif vous a mentionné de quel sujet nous devions discuter ?
Bryannon- Messages : 2
Date d'inscription : 20/04/2017
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